AdobeStock-201869898(1)

Vous pensiez que les piratages informatiques, c’était surtout les vols de cartes bancaires ou de mots de passes ? Mais une nouvelle tendance est en train de progresser, celle du ransomware, autrement dit en français, le rançongiciel. Ils s’appellent Cryptolocker, Locky, RAA ou encore CryptXXX, et leur objectif est de bloquer vos données. Une fois que vous êtes infecté, les pirates proposent de vous rendre l’accès au système d’information, moyennant quelques milliers d’euros…
Ainsi, selon une étude réalisée par Unit 42, de l’entreprise américaine Palo Alto Networks, ces 3 dernières années, les attaques par rançongiciels seraient en augmentation, tandis que les pirates maîtrisent de mieux en mieux en sujet. Petit coup de projecteur sur l’actu dans ce domaine !

Une fois que vous êtes infecté, les pirates proposent de vous rendre l’accès au système d’information, moyennant quelques milliers d’euros…

Pourquoi y a-t-il de plus en plus de rançongiciels ?

Selon certains professionnels, l’année 2015 a été considérée comme “l’année du ransomware”. En effet, il y aurait eu plus de ransomwares sur le premier trimestre 2016 que sur toute l’année 2015…

  • Parce que , de la plus grosse à la plus petite.tous les types d’entreprises sont concernées
  • Parce que l’existence d’une monnaie parallèle intraçable, le bitcoin, facilite les demandes de rançons.
  • Car même si le système d’exploitation Windows est actuellement le plus touché, les pirates commencent déjà à s’attaquer à Apple.

Comment ça se passe ?

Bien souvent, le rançongiciel se cache dans une pièce jointe envoyée par e-mail.
Ces emails frauduleux sont de plus en plus réalistes pour tenter de piéger les utilisateurs. Ils prennent la forme de vos courriels habituels, qu’il s’agisse de votre banque ou de votre fournisseur d’accès.

Qui peut être piégé ? Tout le monde !

Quelques exemples de piratages par rançongiciel :
Etats-unis, février 2016 : Le Hollywood Presbyterian Medical Center, un hopital de Los Angeles paie une rançon à des pirates qui avaient pris le contrôle informatique de ses ordinateurs pendant près de 10 jours. Durant tout ce temps, les médecins ne pouvaient communiquer que par fax ou par téléphone et plusieurs centaines de patients ont du être transportés dans d’autres hopitaux.
Canada, mai 2016 : L’université de Calgary est forcée de payer une rançon de 20 000 dollars afin de récupérer l’usage de ses emails. L’université voulait à tout prix éviter que ses chercheurs puissent perdre le fruit de plusieurs années de travail. Selon le Microsoft Malware Protection Center, le canada serait le 3ème pays le plus touché par les ransomware.

L’université de Calgary est forcée de payer une rançon de 20 000 dollars afin de récupérer l’usage de ses emails.

France, février 2016 : l’hôpital Duchenne de Boulogne-sur-Mer avait également été touché par une attaque de ransomware. Heureusement pour l’établissement, dont 10 000 fichier étaient concernés, soit seulement 3% du système d’information, aucune rançon n’a été versée, puisque les dossiers affectés ont pu être restaurés à partir de sauvegardes.
Ainsi, à l’heure où les pirates informatique ont trouvé un moyen de rentabiliser leurs méfaits, nul doute que cette problématique des ransomware ou rançongiciels devrait se développer de plus en plus. Pour les utilisateurs, les entreprises et les institutions, c’est le début d’une prise de conscience et des premières mesures pour combattre ces pratiques, qui peuvent avoir des conséquence désastreuses selon l’issue de l’affaire. Et vous, êtes prêt ?

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici